Le duel entre l’Atlético Madrid et le Real Madrid, en huitième de finale aller de la Ligue des Champions, a offert un moment de controverse dont on parle encore. Au cœur de la polémique : Julián Álvarez, l’attaquant argentin de l’Atlético, et un penalty refusé par l’arbitre principal après un long examen vidéo. La scène s’est déroulée dans un silence tendu. Álvarez, prêt à tirer le penalty, a glissé au moment de frapper et le ballon a touché son pied d’appui avant de filer au fond des filets.
Le but a été immédiatement contesté par les joueurs du Real, et après visionnage du VAR, l’arbitre a annulé le but pour “double contact”.Ce genre de situation, bien que rare, fait partie des règles claires du football : si le tireur touche deux fois le ballon sans qu’un autre joueur l’ait effleuré entre les deux frappes, le but est automatiquement invalidé. Mais pour Julián Álvarez, les choses ne sont pas aussi simples.
Après le match, le joueur a tenu à donner sa version des faits. Interrogé par les journalistes, il a confié son incompréhension face à la décision arbitrale : « Je n’ai pas eu l’impression de toucher le ballon », a déclaré Álvarez, cité par le quotidien Marca.
Selon lui, la glissade n’aurait pas provoqué de double contact et la frappe aurait été parfaitement régulière. Plusieurs ralentis montrent effectivement une action très rapide, difficile à juger à l’œil nu, même pour les experts.
Les images diffusées à la télévision ont été disséquées par les analystes et anciens arbitres. Certains affirment que le ballon change subtilement de trajectoire au moment du tir, ce qui confirmerait la double touche. D’autres, au contraire, soutiennent la version du joueur, estimant qu’aucune preuve claire ne démontre un deuxième contact.

Cette incertitude a alimenté les débats sur les plateaux télévisés, sur les réseaux sociaux et dans les tribunes. Les supporters de l’Atlético estiment que la VAR a été trop sévère, tandis que les fans du Real Madrid rappellent que la règle est formelle et ne laisse aucune place à l’interprétation.Ce penalty refusé a eu un impact direct sur le déroulement du match et, potentiellement, sur la suite de la confrontation entre les deux clubs madrilènes. L’Atlético, qui aurait pu prendre un avantage précieux, a finalement dû se contenter d’un match nul frustrant. Pour un attaquant comme Álvarez, arrivé cette saison avec la mission de redonner du mordant à l’attaque des Colchoneros, cet épisode représente un coup dur.
Dans les jours qui ont suivi, l’attaquant argentin a reçu le soutien de ses coéquipiers et de son entraîneur. Diego Simeone a d’ailleurs déclaré en conférence de presse : « C’est une décision difficile à accepter. Julián a été exemplaire dans son attitude et ne mérite pas d’être pointé du doigt. » Ces paroles montrent la solidarité du groupe, mais aussi la frustration générale au sein du club. Le sentiment d’injustice est d’autant plus fort que chaque détail compte dans une compétition aussi exigeante que la Ligue des Champions.La situation d’Álvarez met en lumière la complexité technique d’un penalty. Une légère perte d’équilibre ou une surface de jeu glissante peut provoquer un second contact involontaire, souvent imperceptible pour le tireur.
Pour un joueur offensif, rater ou voir un but annulé dans un match aussi important est un choc mental. Álvarez, connu pour son sang-froid et sa précision, a dû digérer ce moment difficile tout en continuant à se battre sur le terrain. Son comportement exemplaire après la décision a été salué par les supporters et les médias. L’Argentin n’a pas protesté de manière excessive, se contentant de manifester une surprise sincère. Ce sang-froid contraste avec la tension du moment et démontre une grande maturité. Depuis cet épisode, il a déclaré vouloir tourner la page et se concentrer sur le match retour : « Nous devons regarder vers l’avant. Ce genre de chose fait partie du jeu, mais je suis sûr que nous allons répondre sur le terrain. »
Cette attitude montre que, malgré la déception, Álvarez conserve une mentalité de compétiteur. Pour lui, l’objectif reste clair : qualifier l’Atlético Madrid pour les quarts de finale et continuer à faire briller le club en Europe.La controverse du penalty refusé à Julián Álvarez restera probablement comme l’un des moments marquants de cette édition de la Ligue des Champions. Non seulement à cause de son impact sur le match, mais aussi pour le débat qu’il a suscité sur la précision des règles et le rôle de la VAR.